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VTC ou Taxi : quelle option choisir en 2025 ?


VTC ou Taxi Vous appréciez les métiers dans le secteur du transport et surtout le transport de personne ? Vous pouvez choisir de devenir un chauffeur de taxi ou un conducteur de VTC. Ces deux métiers, malgré que très règlementés en France, ne sont pas très exigeants en termes de compétences. Par contre, avant de vous lancer, vous devez connaitre ce qui fait la différence entre les métiers de taxi et de VTC. Dans cet article, on vous donne les informations à connaitre concernant ces deux métiers afin de vous positionner et choisir ce qui vous conviendra le mieux entre VTC et taxi.

VTC ou Taxi : les similitudes

Si vous voulez choisir entre devenir VTC et devenir taxi, il est important que vous connaissiez dans un premier temps, ce qui fait la ressemblance entre ces deux métiers. En effet, VTC et taxi ont plusieurs points communs qu’il vous faut connaitre.

Les conditions d’accès aux métiers de taxi et de VTC

Avant de pouvoir exercer les métiers de conducteur de taxi ou chauffeur VTC, voici les prérequis que vous devez avoir :
  • Disposer d’un permis B qui soit valide et qui est âgé de plus de 3 ans,
  • Avoir l’âge légal pour exercer l’un des deux métiers (21 ans),
  • Posséder un casier judiciaire exempt d’enregistrement de sanctions pénales ayant conduit à une peine d’emprisonnement de plus de 6 mois,
  • Avoir un certificat médical qui prouve que vous êtes apte physiquement et mentalement à devenir chauffeur de taxi ou conducteur VTC. Par contre, le médecin qui fait le contrôle médical doit être un professionnel agréé par le préfet de votre département.
  • Posséder une licence pour exercer légalement le métier: licence taxi ou licence VTC, en fonction de l’activité.

Les prérequis sur les examens

La formation avant de devenir taxi ou VTC

Les autorités recommandent à celui qui veut devenir chauffeur de taxi ou conducteur VTC de passer par une formation adaptée. Cette formation, pour les deux métiers, n’est pas obligatoire, par contre, pour réussir l’examen VTC et taxi, se préparer à travers une bonne formation est l’idéal. Cette formation doit aussi se faire au sein d’un organisme agréé. Sans cela, il y aura un risque que vous ne maitrisiez pas les compétences et capacités demandées pour devenir taxi ou VTC et obtenir votre licence VTC ou taxi. Pour les deux métiers, la formation dure entre 30 et 60 jours. Il est également possible de se rapprocher de l’organisme de formation pour des cours en présentiel, ou suivre les séances en ligne et à distance.

L’examen obligatoire avant de devenir VTC ou taxi

Concernant l’examen, là aussi, on aura à peu près les mêmes épreuves à passer. 7 matières sous forme de QCM et QRC seront au programme. 5 de ces matières sont des sessions en tronc commun pour devenir taxi ou VTC, à savoir :
  • La législation locale et au niveau national concernant le domaine du transport de personnes,
  • La règlementation concernant la sécurité routière,
  • Le principe et la maitrise de la gestion d’entreprise,
  • La connaissance de la langue anglaise et française.
Pour l’examen taxi et l’examen VTC, il s’agit de l’épreuve théorique obligatoire. À noter que pour chacune de ces épreuves, une note en dessous de 6/20 est éliminatoire. Une fois l’épreuve théorique passée, vous pouvez assister à l’épreuve pratique. Il s’agit de réaliser un parcours de 20 min. Ainsi, la durée totale des épreuves à l’examen pour taxi et VTC est d’au moins 3h. Après avoir réussi l’examen, vous obtiendrez une carte professionnelle pour taxi ou pour VTC.

Le renouvellement de la carte professionnelle pour VTC ou taxi

On souligne également que la durée de validité pour la carte professionnelle VTC comme pour celle du taxi est de 5 ans. Avant la date d’échéance, il faudra donc, penser à renouveler la carte VTC ou la licence taxi. Mais avant de pouvoir renouveler la carte, il faudra passer par un stage de remise à niveau. Ce stage concerne tout autant le chauffeur taxi que le conducteur de VTC.

La mission d’un taxi et d’un VTC

Les conducteurs taxi comme les chauffeurs VTC ont la même mission : déplacer un client d’un endroit à l’autre, en fonction de la destination donnée par ce dernier. Par ailleurs, durant le trajet, le taxi comme le VTC est responsable de la sécurité du passager. De ce fait, il doit :
  • Bien connaitre le Code de la route,
  • Être en connaissance des conditions de circulation,
  • Éviter les bouchons,
  • Faire le nécessaire pour que le client arrive à temps et dans les meilleures conditions.
En outre, le taxi et le VTC font tout pour satisfaire leur clientèle tout en favorisant l’augmentation de leurs chiffres d’affaires.

L’assurance exigée

Un chauffeur VTC et un conducteur de taxi doivent aussi souscrire au même type d’assurance pour le véhicule qu’ils exploitent. Ainsi, il est indispensable qu’ils souscrivent à une RC pro ou assurance responsabilité civile professionnelle. Cette assurance permet de couvrir les risques d’accident sur le passager et à autrui. Il est également possible de souscrire à une assurance chômage pour ces deux métiers. Mais pour cela, il faudra respecter un certain nombre de conditions.

Les points qui différencient le métier de VTC et celui de taxi

Afin de vous aider à bien choisir entre le métier de taxi et de VTC, après avoir vu les points de ressemblance, on doit aussi connaitre les éléments qui les différencient.

Les points de différenciation en termes de règlementation

Le statut du chauffeur de taxi

La loi encadre scrupuleusement le métier de chauffeur de taxi. De ce fait, si vous souhaitez devenir taxi, il est important que vous disposiez d’une licence professionnelle adaptée. Mais également, on vous demandera d’opter pour la bonne forme juridique en créant votre propre entreprise de taxi. Autrement, vous devez opter pour le statut de salarié en intégrant une entreprise de taxi.

L’obligation d’avoir une licence de stationnement

Contrairement au VTC, le taxi a la possibilité de stationner sur les aires qui lui est réservée. De ce fait, il peut y attendre ses clients ou prendre un client en cours de route et sans réservation. Cependant, pour pouvoir stationner, le taxi doit avoir un ADS ou une autorisation de stationnement. Il s’agit d’un document obligatoire, mais qui ne sert pas au VTC, pour pouvoir exercer le métier de manière légale. Par ailleurs, cette autorisation permet également au taxi de prendre les voies dédiées au bus. Pour avoir cette licence de stationnement, il est possible d’en faire l’achat ou de la louer. Le coût de son acquisition peut alors aller de 30k à 300k euros. Pour la location, comptez 3000 euros le mois, avec une condition au préalable, celle d’une location minimale de 12 mois.

Le statut de chauffeur VTC

Pour un chauffeur VTC, la règlementation est moins rigoureuse. En effet, le VTC n’a pas besoin de faire de la maraude pour attirer ses clients. D’ailleurs, cette pratique lui est interdite. En effet, les clients doivent réserver ses services avant d’assurer une prestation. Ainsi, pour avoir des clients, il suffit de s’intégrer à une plateforme dédiée aux services VTC. Le client réservera le service du chauffeur VTC directement sur cette plateforme. Ce sera seulement après que le conducteur VTC récupèrera le client et l’emmènera à la destination indiquée. Par ailleurs, il suffit aussi de passer un examen pour avoir sa carte professionnelle VTC. Ensuite, on termine la démarche de légalisation du métier en s’enregistrant au registre VTC. À noter que le métier de chauffeur VTC est dans la catégorie des métiers artisanaux. Il faut donc prendre ce caractère en compte avant de créer votre entreprise VTC. En effet, l’activité sera inscrite au registre des sociétés et des métiers de l’artisanat.

Les différences règlementaires à connaitre

Des différences se situent également au niveau de la règlementation du métier de VTC et de taxi. Ainsi, pour un taxi :
  • Le véhicule doit avoir une signalétique avec la mention « taxi » sur le toit. Cette mention s’accompagne du nom de la commune où le taxi travaille. Par ailleurs, si ce dernier est libre, la signalétique s’allume en vert.
  • Le véhicule sera équipé d’un taximètre.
  • Il est indispensable pour le conducteur d’avoir un smartphone avec lequel il pourra faire de la maraude.
  • Le chauffeur devra disposer d’un TPE ou d’un dispositif de paiement par carte bancaire.
  • La voiture devra être apposée d’une plaque sur laquelle est mentionné le numéro de licence du taxi.
Concernant le VTC :
  • La voiture doit avoir 4 à 9 places,
  • Le véhicule ne doit pas être âgé de plus de 7 ans,
  • Il aura une dimension de 450 cm de long et 170 cm de large tout au moins,
  • La puissance du moteur devra être de 84 KW au moins,
  • Le véhicule sera apposé d’une signalétique VTC et d’un macaron rouge sur son pare-brise.

Ce qu’il faut connaitre avant de créer une entreprise en France en 2025

Avoir un concept de projet pertinent

Avant de créer une entreprise de VTC ou de taxi, vous devez avoir une idée pertinence et un concept novateur. Pour ce faire, il est important de se poser la question si le concept et l’idée que vous souhaitez mettre en avant créent de la valeur pour les clients ciblés. Une fois que vous avez une idée et un concept qui peuvent être lancés, pensez à réaliser une étude de marché dans le secteur du transport de personne. Cette démarche est vitale pour vous assurer de la faisabilité et de la viabilité de votre projet. Pour ce faire, vous allez analyser ce que proposent les concurrents et donc, leurs offres VTC ou taxi. Vous aurez également à faire une analyse de la demande. Et cela, afin de connaitre les besoins et les attentes des clients que vous ciblez en VTC ou en taxi. Ceci étant, vous aurez aussi à procéder à la validation de votre projet de création d’une entreprise de taxi ou de VTC. Pour ce faire, commencez par déterminer votre business model. En ce sens, il est nécessaire de consigner dans un document spécifique :
  • Les offres que vous allez proposer sur le marché,
  • Ce que ces offres vont apporter à votre clientèle,
  • Le processus d’acheminement du produit ou du service vers le client,
  • Ce que vous espérez en termes de rentabilité financière.

Financer le projet de création d’une entreprise VTC ou taxi

Vous ne pourrez pas lancer votre projet de création d’entreprises VTC ou taxi sans le financement adapté. Pour pouvoir assurer le financement de votre projet dans ce cas, vous aurez besoin d’un bon business plan. Par ailleurs, les sources de financement qui suivent peuvent vous aider :
  • Par vos propres moyens, c’est-à-dire, vos économies,
  • En empruntant au niveau d’un établissement bancaire,
  • En sollicitant l’aide de vos proches à travers le love money,
  • Par des financements participatifs ou crowdfunding,
  • À travers des levées de fonds, ce qui va vous permettre de trouver des partenaires financiers ou techniques qui vont adhérer à votre projet. Vous avez aussi les business angels qui peuvent vous aider dans le financement de votre projet en contrepartie de parts sociales dans la société,
  • En sollicitant les différentes aides et appuis à la création d’entreprises. Vous avez en ce sens, diverses solutions proposées par l’Etat ou Pôle emploi (dorénavant France travail).

Statut juridique pour une entreprise de taxi ou de VTC

Après avoir fait votre étude, si vous voulez créer une entreprise de taxi ou VTC, commencez par faire le choix du statut juridique de votre société. Pour ce faire, vous avez la micro-entreprise et l’entreprise individuelle pour vous lancer seul et en votre nom propre. Si vous préférez une société à unique associé avec une personnalité juridique, vous avez le choix entre l’EURL et la SASU. Par contre, pour ceux qui veulent avoir une structure plus grande, ils peuvent investir avec des associés. De ce fait, le statut SARL ou SAS est recommandé. Une fois que vous avez choisi votre structure juridique, vous pouvez procéder à l’immatriculation de votre entreprise. Cela se fait au niveau du registre national des entreprises ou RNE. Afin d’effectuer la démarche de demande d’immatriculation dans ce cas, vous aurez à passer par le guichet unique de l’INPI. On vous demandera alors d’envoyer les éléments qui suivent :
  • Une copie de votre carte nationale d’identité. Vous pouvez également transmettre une copie de votre passeport.
  • Un justificatif de domicile qui date de moins de 3 mois. Il peut s’agir de votre facture de téléphone, de celle de l’électricité, de votre contrat de bail ou autres.
  • Une preuve de non-condamnation, notamment votre casier judiciaire qui doit être vierge.
  • Un justificatif de filiation comme un livret de famille.
Pour avoir plus d’information concernant la procédure d’immatriculation dans ce cas, il est possible de contacter directement le CMA. Il s’agit de la chambre des métiers et de l’artisanat du département où votre entreprise est inscrite.
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