Les loyers perçus de locations saisonnières doivent être déclarés.
Les locations saisonnières sont soumises au même régime d'imposition que les locations meublées de longue durée. Les impôts à régler sont donc inclus dans la catégorie Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).

Pour le régime fiscal en relation avec l’impôt sur le revenu, il faut distinguer 3 cas :
- Chambre d’hôtes : Il y a une exonération d'impôt pour la location d'une ou plusieurs pièces de votre résidence principale tant que les revenus annuels ne dépassent pas 760 euros.
- Régime forfaitaire d'imposition : Lorsque les recettes locatives ne se placent pas au-dessus d’un seuil, le régime de micro-entreprise est applicable. Le bailleur n’a aucune formalité à remplir. Il lui suffit de déclarer les loyers perçus dans la case prévue à cet effet dans sa déclaration annuelle de revenus. Pour les locations meublées de tourisme, ce régime est très intéressant car le seuil est plus haut et un abattement est possible.
- Régime réel d’imposition : Lorsque le bailleur opte pour ce régime, il a l’obligation de tenir une comptabilité selon les dispositions applicables aux BIC. Le régime réel est par ailleurs obligatoire en cas de franchissement des plafonds fixés.
La déduction, lorsqu’il s’agit d’une location saisonnière, est calculée temporellement. À l’exception des frais locatifs qui se pérennisent dans le temps comme peuvent l’être les charges liés au ménage.
Par exemple, si la location a duré 4 semaines dans l’année alors le bailleur pourra déduire 4/52 (Nombre de semaines par an) du montant total de charges.